Assis sur un rocher tel un oiseau perché L'homme contemple ce beau coucher de soleil Il semble disparaitre dans ce troisième oeil Tel un oiseau en cage, son coeur est frustré
Il est l'étranger délirant d'opulence Par delà les frontières: vers l'autre terre Libre, juste et d'une aussi grande abondance Il semble n'être jamais aussi sincère.
A côté de lui, son enfant le regarde S'appuyant sur un bâton, il lui demande "Papa ! as-tu vu le petit bâteau au loin ?" La mer est tranquille;l'homme ne répond point.
Il s'imagine libre telle une flamme Qui fuit son corps chétif pollué par le temps Il a honte de lui même, de son âme Qui le culpabilise devant son enfant