Je me souviens de cette plage caline Aux fines dunes attifées de la splendeur Du ciel qui se réfléchit dans l'eau saline. Je ressens cette fraîcheur qui comble mon coeur.
Mes paupières flottent sur des airs fascinants. Hantées de merveilles, je deviens un enfant Récompensé qui dormira profondément Jusqu'au lendemain parmi les esprits savants.
Dans mon lit, à moitié endormi, je revois La figuline qui repose sur la chaise Et qui garde, dans son espace, son aise. Son ombre, fugitive, s'empare de moi.
Ce vase ressemble à la lampe d'Aladin. Face à mon ombre, il garde le mystère Des hommes libres dont les signes de la main Révèlent la volonté du savoir faire.