Ils sont revenus, les poèmes Ils étaient en exil dans le lointain virtuel Et pourtant si proches dans le réel Tout prêts à se garnir de rimes
Ils attendaient le désespoir, désespoir Ils attendaient la tristesse du soir taciturne Où la lune ne porte plus l'espoir A travers son halo blanc nocturne
Entre espoir et désespoir alternativement Ils sont revenus les poèmes Les uns après les autres patiemment Exprimant du coeur les écumes
Et demain au firmament Là-haut majestueux serins auliques Ils formeront pour un moment Une nouvelle voie lactée poétique