La maison de mes vacances ( cliché ? );*** On y rentrait par une porte multicolore Qui donnait dans une pièce où été accroché Un kakémono qui a grave ma mémoire.
Il représentait des montagnes enneigées Précédées de beaux cerisiers en fleurs Et au tout premier plan en pleurs Se tenait une jolie japonaise affligée
Ce kakémono couleur terre de Sienne Sa surface striée je me rappelle sans peine L'impression qu'il me faisait quand je le touchais Après , pour mieux le voir , m'être approché
Aujourd'hui fondu doit être la neige Les cerisiers devenu bois de chauffage La japonaise est sûrement souriante
Mais ce kakémono je ne l'ai pas oublié Je continuerai longtemps a m'en rappeler Et dans ce poème il fallait qu'il soit publié