Dans les méandres du fleuve Se répandent tous les rêves Issus des robustes péniches Où les capitaines se nichent.
Et le fleuve incertain comme dans un rêve Traine ses eaux endormies et hadales De pont en pont, aux noms qui nous parlent Entre les rives ,entre les rêves des rives.
Et les nombreux méandres du fleuve Sont autant de tournants empiriques Qui doucement transforment les rêves En forme d'agacements très citriques.
Et puis quand arrive l'estuaire Cela devient plus terre à terre Reprend le dessus la réalité Et le conscient aussi est étêté.