Du sang dans la voie lactée Et ton corps vraiment ensanglanté Tu es morte, des larmes tombent Ces larmes, ce sont les miennes.
Ton corps gît là par terre sur le sol En désordre, pitoyable et implacable Et moi je le regarde fixement Je ne fais plus aucun mouvement.
Ton corps si beau, si attirant Maintenant si meutri, si baffoué Et moi ne servant plus à rien à côté Impuissant, ton corps ensanglanté.
Tu es morte, petite fille, tu es morte Et mes larmes ne te feront pas refleurir, Et mon poème ne te fera pas revivre. Mes larmes sont le seul bruit de ma plainte.