J'ai l'âme en peine En cristal de Bohême En période de carême En mal de je t'aime En jardin de verveine En recherche de moi-même Et je t'attends...
Et j'entends des silences Que je meuble de présences Et des tours qui penchent M'emportant dans leurs danses Et des chevaux fous qui s'élancent Sur des plaines vertes d'absences Et je t'attends...
Je me souviens de tes cheveux De la cendre de ce feu Que jamais un seul instant Parmi tes biches mortes Et tes faons Je n'ai pu retenir Et je t'entends...pleurer.