Une vie morne, une vie grise, c’est assez ! Cétacé, ma belle-sœur rit comme une baleine. Où est la tendresse, où est la joie tant souhaitée ? Eté de soleil absent est mon éternel domaine.
Tristesse est mon pain quotidien et seule nourriture ! Friture de tout et de rien, mes sens n’ont plus de goût, Goutte d’eau qui fait déborder le vase d’eau pure, Epure de mes désirs est brouillée de bout en bout.
Joie ne demeure, tristesse dans la vie s’ancre ! Encre d’écriture, lasse d’étaler des pleurs, D’heure en heure, l’esprit est pauvre sans bonheur. Honneur de déprime, malheur comblé de s’épandre.
Point de larme ne vient roser les joues, Moue des tristes jours, visage au quotidien ! Détiens-tu le bonheur, tendre espoir à un sou ? Saoul de souhait, abreuvé par un petit rien.
De joie et bonheur se nourrit la quête, Guette le sourire, le geste de lumière. Hier encore souhait de partir en fête Faîte d’une vie, reste le goût amer !
Demain de quoi es-tu fait ? Mets de luxure, messe d’obscurité, Pureté du néant, sans du soleil un rais, Raison de vivre n’est plus félicité.