La perte de moi, je n’en peux plus, Léthargie de mon être, mes forces me lâchent, Le naufrage d’une vie sans panache, Une nausée profonde, le bonheur n’est plus !
Où sont les moments de joie et bonheur ? Ma mémoire s’était activée à les retrouver ! Un moment présent passe et est oublié ! Mon cœur vacille, un dégoût demeure.
Mon vol devient sans force et sans vigueur, Ai-je comme Icare forcé le destin ? Le fard de mes ailes s’est éteint Le sol va capturer un obsolète planeur!
Le sommeil m’embrasse, je ne veux plus rien voir, Tout m’ennuie, où êtes-vous gens de mes espoirs ? La joie n’est donc plus l’élue de mon cœur ! Mon être n’est plus ce fringant baroudeur !
Mes yeux se ferment sans volonté de voir, La vue de la vie vaut-elle encore une vision ? De mon futur je sens le présent d’un soir, Où le cafardeux sera un éternel compagnon.
Mes espoirs se referment sur des rêves, Des songes de joie sans lendemain, Où tout petit je me sens inutile, Car mon bien-être craint ces flammeroles qui rutilent.
Ma volonté a été grignotée par la tristesse, Tristesse d’un désir de la vie en tendresse. Sensible du cœur pour toi, déesse de la joie, ! Tu m’as oublié et je t’ai admirée tant de fois.
