Des jours passent, des heures s'égrènent, Le décor change, mais l'attente est vaine ! Immobile dans un monde qui défile, Mon être souffre d'une sensation d'inutile !
Jadis j'aurais pu lever une armée, Une troupe de guerriers de fierté animés, Mais en ce jour le courage vient à manquer, Car le désespoir s'est à présent levé !
Maintes tentatives d'interne joie, De profond bonheur désiré, Ont avorté car perdue est la foi ! Foi en qui? Foi en moi? Nul ne sait !
Tendresse et sentiments m'ont perdu ! Car de ce monde, si de pierre tu n'es bâti, Point tu ne survivras comme tu te le croyais dû ! De morosité et mélancolie j'ai pris mon parti !