Les larmes n’ont jamais trahi ma pensée, Tout à l’intérieur les pleurs jaillissent! Au-dedans, les eaux de tristesse me tapissent Alors qu’au-dehors rien ne laisse à penser.
Fontaine de non-joie point ne se tarit, Alimentée par les pompes de rêves déchus, Enfouie dans les ténèbres de mes tripes, Invisible à l’insistance du premier venu.
Un cœur refroidi par tant d’eau, Ne peut que rechercher chaleur tendre D’une douceur qui annihilerait bien des maux. Mais joie se perd dans la vie et ses méandres.
Que dois-je faire ? Me mettre à nu devant toi, Te laisser voir ce corps pour plaire, Ce corps où ce cœur est sans joie !
Je suis à toi, Tout à toi, Prends-moi, Aime-moi !
Laisse mon désir s’épanouir, Laisse mon cœur t’aimer, Te donner tendre plaisir Pour que joie soit notre dans la félicitée.
Les larmes n’ont jamais trahi ma pensée, Tout à l’intérieur les pleurs jaillissent ! Au-dedans, les eaux de tristesse me tapissent Alors qu’au-dehors rien ne laisse à penser.