L'homme accoudé les deux mains sous la tête Regarde la flamme prier en silence Dans ses yeux passent des troupeaux de bêtes Les reflets d'une trop longue transhumance
Et si d'aventure la lumière vacille La nuit viendra, mortel tango, premier pas, Poser ses haillons, agiter sa sébile, Souffler sur le feu des visages d'autrefois.
Souvenirs de vous, étincelles voraces, Le hurlement des mères, les loups se sont tus ! De ce monde, avez-vous perdu la trace ?