Ton corps décharné retient son attelage Piaffent les os qui briseront leur pucelage ! Ton corps brûlant est une mer assèchée Où se noie une larme de passage
Que reste-t-il maintenant des amours passés Des braises jalouses de nos chevauchées ? Quand tu partiras vers d'autres mirages Je resterai seul comme un oiseau blessé
Ton dernier souffle à mon oreille tendue D'écho en écho guidera mes pas perdus Dans mon coeur tu oublies un coquillage Qui dit des mots d'amour sur terre inconnus
Ma main par ta main lentement abandonnée Fermera tes yeux à tout jamais calcinés Bruissent les feuilles à la fenêtre ouverte Passe ton âme et sa traîne de baisers