Ce ne sont que des mots, et pourtant ils vivent ! Braconniers de nos nuits aux senteurs lascives Ils suivent des chemins engourdis de sommeil Ils caressent le sein d'une aube vermeille
Ils pousseront de lourds chariots ensorcelés Qui ressemblent aux charrettes des condamnés A chaque tour de roue monte une plainte Dans ses yeux maquillés de boue, J'ai pleuré !