Elle va faire des ménages Chez de vieux messieurs retraités Pour un salaire de misère Parce que ! Parce que ! « — N’Y a pas de sot métier ! »
C’est la reine de l’aspirateur L’impératrice du balai Elle a le plumeau ravageur Notre vestale des bibelots brisés « Elle ne pleure pas sur les morceaux »
Quand elle passe la serpillière Sur des carrelages barbouillés Elle frétille du derrière D’un va et vient de balancier « Souplesse dans les lombaires »
Pour faire son repassage Afin d’éviter de transpirer Elle dégrafe son corsage Ses seins riboulent plaisamment « Provoquant des extrasystoles »
Ses hanches dansent le tamouré D’un rythme lent de métronome Aux cabrioles de ses formes L’ancêtre devient fringant « A deux doigts d’être audacieux »