Je suis flâneuse de trottoir Insolente devant le bar. Je passe lentement dans le noir. Appâts offerts je vous lance Des regards lourds... D’impertinences.
Sur le bitume du trottoir Je fais claquer mes hauts talons Tels cavaliers leurs éperons Pour affrioler le bourgeois Qui aimerait mettre le doigt Dans l’engrenage du péché.
Ce citoyen va baguenauder Dans les quartiers malfamés Espérant quelque peu goûter De misérables voluptés Avec les dames délurées Aux prestations tarifées.
Allez ailleurs les timorés ! Il faut oser se faire railler Par les passants bien-pensants. Le vice ça doit se mériter La honte ! ce sera pour après Déguerpissez. ! Ou bien ! ... Montez !