Confessions d'un mathematicien amoureux
Poussée par la curiosité,
De trouver une explication scientifique,
A notre relation bilatérale,
Je cherche à partir des énoncés arithmétiques,
A formuler une hypothèse,
Sur la parité sentimentale.
Et cependant,
Je devrais faire la synthèse
De ce mélange exotique de sentiments
Qui me rend si doux,
Fou et jaloux,
Et en même temps,
Si courageux, dangereux et puissant,
Quand je suis avec toi.
Et déjà, te voila, toi
Qui me poussais à te donner des preuves !
Face à une telle épreuve,
J’argumentais aisément mes valides thèses
De peur, qu’elles ne soient prises comme des foutaises.
Mes prémisses fondées sur des axiomes,
Bien détaillés, je visais dans toutes mes actions
Constance et précision
Réduisant au minimum toute variance
Au profit du maximum d’assurance.
Mais, avec toute quiétude,
Je pourrais facilement voir dans tes premières réactions
Que l’objectif principal, est l’exactitude,
Ne laissant aucun repère à l’incertitude,
Encore moins de place au doute,
Qui à la confiance,
Ne serait que nuisance,
Et ceci, sans nul doute.
Considérant tous les variables et paramètres de ce problème
Je commence à travailler sur la formulation d’un théorème,
Régissant le domaine de définition de mes intentions,
Et l’intervalle illimité de mes opérations.
En fait,
Mes perceptions sentimentales seraient plus Naturelles
Que tous mes projets soi-disant Réels,
Si ma projection se faisait plutôt dans un Espace imaginaire
Niant toute irrationalité de mes pensées bilinéaires,
En présentant, mes aspirations sous un Angle romantique.
De ce fait,
Mon hypothèse se basait sur une relation,
Dérivée d’une fonction linéaire ayant deux constantes,
Et notre fortune comme variable déterminante,
Facilitant sa présentation tridimensionnelle.
Dans la synthèse, les opérations arithmétiques,
Telles que l’addition,
Toi et moi, nous serions deux,
Représente union de nos biens sans conditions,