Les nuits, Parfaites et Blanches, Sont les éclats de nos chuchotements.
Ces nuits où je rêve les yeux ouverts [en cherchant les tiens dans le noir. Ces nuits où je devine ta peau, [écoutant mes mains me raconter leur mémoire.
Des caresses sans ta peau. L’amour sans nos corps. Mes frissons sans tes lèvres. Mes hurlements sans efforts.
Le vide de mes bras dans mes draps. L’envie d’une fleur dans le cœur. La haine de tes cris dans ma nuit. La peur de mes larmes dans l’infâme.
L’heure où je deviendrais fou à respirer dans le noir, Le parfum de ton corps sur mon corps. L’heure où j’oublierai la douleur de nos soirs, Quand nos mains si fébriles assassinent nos efforts.
De nos soirs aux matins des Autres, De mes larmes à tes chagrins oniriques, La belle Aube de mes nuits si sadiques, Devenues pour un jour celle des Autres.