« Il est des fleurs aux rares senteurs » Ah mon ami, elle est forte l’odeur du malheur Quand on sait que des nuits entières On s’est accroché tel un lac à sa litière
Aux rêves et aux souvenirs d’hier. « Pleurons, pleurons les vieilles amours » Poète, dormez, ils sont derrière vous les beaux jours Cessez de suivre les météores et les éclairs.
Dieu vous a fait visiter le monde en si peu de temps Allez donc vous asseoir et attendez qu’il revienne. Ayant vécu entre les feux de la joie et le trou de la peine
Qu’est-ce qui peut bien secouer votre vieux corps croulant ? « Laissez cette fleur de malheur où elle est » Dites, laissez les hommes croire encore aux contes de fées.