D’un pas lourd tu suis cette voie Dont tu ne vois aucune limite, Condamné tel Sisyphe à rouler cette pierre Qui retombe. Telle une redite Se répète ton chant triste sans notes altières Auxquelles ne s’accorde aucune voix.
Poète, espoir et défaite se confondent Quand sans élan tu attends un rêve. Comme pour boucher les trous béants que le monde S’amuse à creuser en toi sans trêve, Tu t’amuses à espérer sans foi …