Sombre, calme, tout comme un mort Contemplant les humains dans leurs délires Incapable de me mêler à leurs joies et leurs ires Le fantôme ne peut que se taire et dormir encore …
Qui ne voudrait pas dormir avec sa fleur ? Pauvre, seul à pouvoir à l’arroser, laissez … Laissez cette fleur du malheur où elle est ! Laissez ce mal pourrir dans ce vieux cœur.
Seul à remplir mon cœur de fiction, Qui peut jouer dans une pièce dont il n’existe de rôle ? Homme, si vous trainiez un mal si vieux sur vos épaules
La plaie de votre cœur pèserait une nation. Seul avec mon mal, je dors le cœur plein Et je me nourris de souvenir quand j’ai faim …