Donne-moi ta main, donne-moi ta sève Donne-moi la terre où poser mon pas Et ce grand appel du jour qui se lève Tout ce qui, ma mie, ne t’appartient pas
Ton regard sur moi, ce n’est pas ma faute Ton âme attendant d’être recueillie Tes larmes sur moi, ton cœur qui sursaute Ce n’est pas ma faute, ton beau pays
Tire l’horizon et joue des montagnes Montre-moi l’azur et la nuit sans fin Et dans ton désert, reste ma compagne Et conduis mon cœur par tous les ravins
Nous reposerons près d’une fontaine Où toute la peine est bue et se boit D’un Royaume né des pleurs d’une Reine Et que cette Reine, aimée, sera toi.