Un cheval viendra boire en notre histoire Venu d’un pays où est né le vent Qui, sans regarder les villes, sans voir Les dunes enfuies, les ravines noires Portait un message au dernier enfant
Et l’eau s’apprêtant à cueillir ta chair Frémira longtemps –de peur ou d’espoir- Le désaltérant, deviendra si claire Qu’en elle, diamants paraîtront les pierres Et l’âme lira comme en un miroir
Il repartira après un regard Nous ne dirons pas qu’un bonheur volait Insecte malade et fou sur l’eau rare Noire devenue : Nous oserons croire A l’enfant, là-bas, qui nous appelait.