Tu me regardes, tu lis. Je voudrais te séduire, C'est pour ça que j'écris, Et ces vers te murmurent L'espoir de t'habiter Par la soif d'un désir Que je veux partager Sans connaitre le pire. Sans le regard croisé Où l'âme à conquérir Devant toi dénudée Se transmet d'un sourire, L'option de l'aventure Évoquée par les mots Nous pare d’une armure En forme de halo :
Plus de temps, plus d’espace, L’amour n’a pas de corps. Il s’exprime ou s’efface Se joue bien de la mort. Lorsque sur le cahier, Le cœur en gouttes d’encre Tatoue de fins versets, La passion lève l’ancre Pour un grand voyage Aux confins de l’écrit. Les verbes sont des nuages Les noms, des paradis, Et les sens qui s'envolent Par delà le papier, Résonnent en paroles Puisqu'ils te sont dédiés.
Je t'invite au naufrage Et ma plume t'embarque Dans d'inquiétants mirages Dirigés par mon arc. L’écho de mes orages Par tes yeux déliées, Se mêle à tes images De mes yeux ignorées. Je garde le secret Du jour de mes errances Qui sont là, dissertées. D'un parcours en souffrance Qui traverse le temps. Et toi, de ton coté, Parmi mes sentiments Tu me suis, subjugué, Peut être dans un train Et dans un beau costume Aujourd'hui ou demain, Ou à titre posthume, Ou bien mille ans après Le jour de ma naissance, Le temps a peu d'effet Le temps... quelle importance...