Viens je vais te conter comment meurent les roses Et aussi comment naît aux doigts du jardinier L’autre fleur de nos vies sans cesse reniée Qui nous dit le plus beau du vers et de la prose.
Contrastes en cadeau oh ma vieille psychose ! Musiques de nos vies où meurt toute peinture Le tracé de nos mains et la pleine nature Bien sur aimer c’est ça, l’amour en toutes choses.
Je vous ai vus planter vos tentes d’accessoire Et là du superflu perdu dans la ramure J’ai goûté sans aimer la fadeur d’un murmure Je sais que tout cela tenait du dérisoire.
Je vous ai rencontrés qui glaniez dans le vent Une gloire de plus en de vains babillages Et il me revenait de ces enfantillages Le regret d’un amour déjà si peu vivant.
Heures au poing levé combien récupérées Ce temps nous aura vu bien plus que de raison Attendre de la fleur, le fruit d’une saison Et nous nous en irons sans cesser d’espérer.
Machado, Neruda ont ils même vécu ? Le chagrin d’une vie les aura emporté Ah il est bien heureux qui croit l’éternité, Disponible pour tous les hommes invaincus.
Ils furent si nombreux, je ne sais plus combien A partir, en quêtant la recherche d’un dieu Moi j’attendais toujours, l’espoir hors de l’adieu… Baisse la lampe un peu le soir me va si bien.
La nuit m’emportera je le sais et j’entends La nocturne du soir d’où montent les rumeurs Ah vie, ma vie d’amour, c’est de vous que je meurs, Je sais que vous venez oui mais je vous attends.