A nous deux, à nous trois, Madrid la movida, Qu’un grand élan poussa au vent de liberté, Ton bitume jadis, de nos joies, déserté, Va résonner de vie que tu traduis vida.
La estrella du soir, au ciel de corrida, Brillera haut les fronts, de l’étrange clarté, Qu’elle a volé au Ché, en cette fin d’été, Dans la sierra, la nuit où tout se décida.
Sur la plaza mayor où l’on fit place nette, Va résonner sans fin un bruit de castagnette Et tu nous danseras la jota très longtemps,
Pour un bocadillo moi le conquistador, Je vais te rejouer la pièce de ce temps Où le taureau avait dompté le matador.