Ne sommes-nous pas de forces et de faiblesses De mesquines grandeurs et d’espoirs ou d’envies, De moments généreux et de tristes bassesses De tout ça mélangé dans le creux de nos vies ?
Ah mes Frères humains qui après nous vivrez Vivrez tant bien que mal les surplus d’héritage D’atome, gaz , poison, sûrement en mourrez Que vous dire de nous, au terme du voyage ?
Nous eûmes zizanies, peu de révolutions, Mais jamais ne pouvions au fatal, nous résoudre, Pensant que nos crimes avaient leur solution, Ah oui priez vos Dieux que tous nous veuille absoudre.
Ce n’est pies ni corbeaux qui ont nos yeux crevés Mais bien le sentiment de nos toutes puissances Et tant de présomptions, de dédains achevés Et autant de folies nées de nos ignorances.
Mais n’ayez pas les cœurs contre nous endurcis Si nous fumes cela nous le fumes en somme, De nous croire des Dieux, non mortels en sursis Alors que nous n’étions, simplement que des hommes