O nuits vous en osez des plaintes automnales Le sens de ce silence où s’en vont, égarés, Les versos de nos vies aux destins séparés, Vous nous les conservez en de vaines annales.
Tout s’éternise là, songe en diagonale Au monde intemporel et nos chagrins parés, Se racontant nos cœurs, nos amours déclarés, L’image qui nous fit, combien subliminale.
Votre souffle en son temps sera-t-il entendu ? Je reste d’espérance aux autans, suspendu, Sous l’ombre du tilleul où je me suis assis.
Notre photographie m’apparaît et pourtant, Je sais qu’elle n’est plus qu’un reflet en sursis Que je vais emporter avec moi en partant.