Absentes savez vous ce qu’aujourd’hui je souffre, Comme ça, par moments et qu’aucun mot n’exprime, C’est comme une eau qui monte, une longue déprime Qui me dépose là juste au dessus du gouffre.
Me hante cette fin et son odeur de soufre, Terminer en douceur de tout ce qui m’opprime, M’en aller doucement et emporter en prime Une ombre de velours qui m’obsède et m’engouffre.
Je n’ai de sentiment que ce mal qui m’inonde Ah je m’adresse à vous qui en la nuit profonde Etes seules peut-être à ne point m’ignorer
Je pars vain je le sais et que nul ne réponde, Je m’en vais dans le temps qui va me dévorer Je passe du désert à une fin du monde.