Lorsque tu vins vers moi un soir voila longtemps, Sur un rayon de lune en un prisme éclaté Il me sembla soudain que de mon plein été Je pouvais à moi seul être maître du temps.
Mais vois, les jours s’enfuient en de vains contre temps, Tout un monde se tait qui tant m’a enchanté Ce soir c’est seulement ta voix qui m’a chanté Les magies de l’hiver se cherchant un printemps.
Et j’ai mal à ces jours où je ne sais pas vivre Ces heures abîmées d’écrire sur le givre Mes humaines manies et ma moindre rancoeur
Je nous vois au miroir et ce n’est que justice Ta jeunesse ma mie je la prends en plein coeur Je sais ce que juin nous laisse de solstice.