Tu me seras amie, si douce enchanteresse Et nous n’existerons que d’air et de rosée J’entends cette chanson que je t’ai composée Les mains vides et nues, le cœur plein de tendresse.
J’aurai tout su de toi, ma dernière maîtresse, Ce froufrou en passant, cette vie supposée Et ce parfum subtil où ta main s’est posée, Cette robe frôlée comme un brin de caresse.
Je ne t’habillerai que de nuit et de vent Et de brouillard léger oh j’y pense souvent … Le temps n’existera qu’en une éternité.
Nous garderons, en nous, des soleils de minuit, Que cette onde aux marais sans la salinité Et puis nous nous fondrons aux brumes de la nuit.