L’écho de tes ramblas en chemin m’accompagne, Où est doña Sabine et son chant qui m’obsède ? Egarée quelque part entre Tage et Tolède, Dites lui que je l’aime à ma bouillante Espagne.
Je sais que tu m’attends derrière la montagne, Ton parfum vanillé me suit et me précède, Tu es tout ce qu’on veut sauf une amante tiède, C’est toujours vers le soir que ce mal là me gagne.
Toute l’imagerie de ses siècles passés Mes petits « Epinals » par le temps, amassés, Ma seconde culture, un peu de ma naissance.
Tout droit dans sa Castille un quelconque hobereau Tel Don quichotte errant depuis la renaissance, Garde, plantée au cœur, la corne d’un taureau.