Te les dirais je tant et tant Ces soirs sans cesse cafardeux Ma vie est là … Ma vie pourtant Rien plus qu’elle n’est hasardeux Elle cherche ce qui fut deux Et qu’en sera-t-il dans cent ans?
Ah que nos cœurs restent battant ! Ah que nos cœurs restent battant !
Ils sont là nos cousins germains L’espoir le jour ou bien la nuit, L’espoir qui passe en nos chemins Si proche du rêve détruit, Ne faut il vivre qu’aujourd’hui Et pas seulement pour demain
Que nos futurs soient en nos mains ! Que nos futurs soient en nos mains !
Comme en décembre le pivert Qui sait le froid, la violence, Sur ma branche de faits divers Je me livre aux somnolences. Mais c’était donc ça le silence Mais c’était donc cela l’hiver.
Ah garde moi tes univers ! Ah garde moi tes univers !
C’était donc ça cette eau glacée Comme une retombée de fièvre, Après s’être tant embrassés, Se ciseler des mots d’orfèvre Qui viennent mourir sur nos lèvres Où tant d’eaux gelées sont passées.
Que nos corps restent enlacés ! Que nos corps restent enlacés !
Ah il n’est rien de plus facile Que parler du renoncement Toi, moi, ton image gracile Hors de tout recommencement C’est ça s’en aller doucement Mais est ce donc si difficile ?
Que soient nos vies nos évangiles ! Que soient nos vies nos évangiles !
A quoi sert que tu te lamentes ? J’étais malheureux je suis triste, Comme vont les eaux transhumantes En voile de fines baptistes Se file l’heure aux doigts d’artistes Est il rien d’autre en la tourmente ?
Ah redis-moi des mots d’amante ! Ah redis-moi des mots d’amante !