Ah mes fées d’Avallon de quel feu animé, J’ai parcouru le temps qui me relie à vous Et me voila présent à votre rendez vous Viviane terre mer vous aurais je aimé !
J’ai puisé en ton sein tant de révélations, Continent englouti et pourtant si présent Je te retrouve ainsi lorsque le soir descend Mon rêve a la couleur de tes apparitions.
Le temps a pu passer mais tremble dans tes yeux L’éclat des univers dont le dernier vestige Me voue en sa mouvance à l’absolu vertige Dans lequel je m’enfuis sans un ultime adieu.
Que se lève le vent en parcourant la lande Le vent de l’océan soufflé par l’enchanteur Qui porte tout au fond de ses lourdes senteurs Les secrets merveilleux venus de Brocéliande.
Que se lève le vent avec l’aube nouvelle Et la vie fleurira multiple et éternelle …