Mon âme, es tu bien là ou un rêve importé Es tu réalité ou ce moment d’absence Qui au vide du soir, ne se peut supporter Qu’au travers l’illusion d’une sure présence ? Je me dis et je lis et j’essaie de prouver L’impossible dessin sur l’impossible toile, Je te recherche aux nuits mais t’y puis-je trouver Moi qui me perds souvent dans le cœur des étoiles Moi qui n’ai jamais su voir que la goutte d’eau La bruine sur le lac, toujours les apparences, Oh redis moi le soir, la pluie comme un cadeau Ton visage mouillé toutes nos transparences, Les bribes de bonheur qu’on a laissé filer Nos secrets dans le vent emportés pour toujours L’ombre qui s’est couchée sur nos vies mutilées Et puis l’abattement avec la fin du jour… Va ne replonge plus au fond du désespoir, Et ne me cherche plus derrière nos détresses, Je te ramènerai des montagnes d’espoir, Des océans d’amour, des mondes de tendresse. Ame, m’est tu amie ou de rêve parée De ces brumes du soir au parcours ondulant Que m’importe d’ailleurs, de toi je garderai Des soleils de minuit, des nuits du jour de l’an En attendant ce jour où enfin je saurai.