J’aurais voulu je crois aux heures clandestines Te serrer dans mes bras comme un petit enfant Et ainsi sans un mot, vers le soir triomphant Partir et pour toujours au-delà des collines, Avec toi comme l’eau qui se perd aux marais Là bas où tous les jours le soleil disparaît.
J’aurais voulu je crois en ma peine profonde Te prendre par la main et les yeux dans les yeux Tout quitter mon amour, partir sans un adieu Ensemble et réunis jusqu’à la fin du monde Comme dit la chanson « où tu iras j’irai… » Là bas où tous les jours le soleil disparaît.
J’aurais voulu je crois du fond du désespoir Tout laisser à jamais, me dévêtir de tout J’aurais voulu je crois, j’aurais voulu surtout M’endormir avec toi m’endormir sans savoir Le destin des amants que la nuit séparait Là bas où tous les jours le soleil disparaît.
J’aurais voulu je crois éteindre le soleil Et aussi que la terre arrête de tourner Que les étoiles fanent ou ne soient jamais nées J’aurais voulu je crois que nos destins pareils Demeurent à l’infini l’un à l’autre amarrés. Là bas où tous les jours le soleil disparaît.
J’aurais voulu je crois mais tu ne savais pas, Ou tu ne savais plus… J’étais seul à combattre… Il n’était qu’un seul cœur qui ne cessait de battre Sur le chemin désert il n’était qu’un seul pas Qui n’en finissait plus la nuit de s’égarer Là bas où tous les jours le soleil disparaît.