Mouvants comme la mer, grains de sable qui bougent, Des milliers qui chantaient contre le vent des crises Cette internationale ou le temps des cerises Et un homme parlait et la vague était rouge.
La raison et l’amour, le cœur et puis la tête Tous ces mots attendus et depuis si longtemps Il est venu enfin, il est venu le temps Où se parler ressemble à se faire une fête.
Et puis la joie qui nait comme une épidémie Quel étrange bonheur produit en ce mélange De feuillages au front, Aragon, et d’orange Et comprendre en s’aimant, quelle étrange alchimie.
Ma belle tu es là oh la rue oh ma fille, Oh ma fille des rues et ton rire en cascade Telle que tu étais sur cette barricade Communarde aux sens nus, chantant à la Bastille.
Depuis Potier, Clément, le rêve se poursuit Qui devient le réel ici sur cette place Oh redis-moi encore et que rien ne remplace, Ce mot « fraternité » et tout le reste suit.
C’est un cri, c’est le peuple et comment définir, Cette autre intelligence, idée en mouvement, Ce n’est pas la révolte ou bien, pas seulement, C’est un cri, c’est le peuple et c’est ça l’avenir.
Mettez si vous pouvez la tête à la fenêtre Vous verrez les drapeaux car nous les accrochons Vous entendrez nos voix aux mots de Mélenchon Elle vous contera le monde qui va naitre.