Vous me direz peut être enfin cette latence Ah oui vous savez bien, ce petit rien qui va Tout ce qui fut et qui un jour nous arriva Cet éclat dans le ciel comme un jour l’existence Vieille, nouvelle et la terrestre nourriture Ecrite au tableau noir de divine écriture.
Recherche en vain ce puits quelque part au désert, Dieu est mort pourquoi donc a-t-il fallu qu’il vive ? Rose au ciel bleu, en blanc, votre plaie se ravive Ma mie votre silence est soudain si disert ! Souffrez vous ce matin ? Eh quoi il faut bien être, Passez donc un instant la tête à la fenêtre.
Vous me direz, parfois je sens mon cœur qui bouge Et mon mal redevient celui de toute vie Ah mon âme d’enfant comme je vous envie Pour ce rosier fleuri et votre fleur si rouge, Votre image est ce sang qui ne veut pas couler Et la rose en passant, que vous allez voler.
Je vous aime je crois d’un amour absolu, Plus que rien, plus que peu et jusques à l’outrance Femmes en vos seins lourds qui portez l’espérance Je mourrai de ce mal sans l’avoir résolu Quelle est dans l’éternel la part de la chimère? Ah mourir pour mourir, je choisis l’éphémère.
