Comme un boulet, Boulin, qu’une main maladroite A un peu suicidé sous le règne à Giscard, Reste rivé au pied de quelque vieux lascars Et bien plus largement d’une certaine droite.
Et voila qu’aujourd’hui, des images en vrac Après un long chemin en de curieux dédales Nous reviennent de loin comme un air de scandale S’échappant à grand bruit d’un seul et même SAC.
Suicidés Stavisky ou Figon, d’une balle Qui leur avait été tirée à bout portant La mort fut pour Boulin, un tout petit étang, Vingt centimètres d’eau d’une mare fatale.
Se noyer pour si peu, disons-le avec calme, Cela tient de l’exploit et d’une onde assassine Depuis je ne vais plus plonger dans la piscine Sans m’équiper d’abord du tuba et des palmes.
Ces époques allées ont pu nous sembler drôles, Elles passèrent là, plus ou moins, sans encombre, Nous laissant en spectacle au théâtre des ombres La classe politique avec ses casseroles.
Mais qui donc tremble encore aujourd’hui de tout ça ? Ceux qui ne sont pas morts se perdent dans leur âge Et la France d’alors, connut d’autres tapages Des avions renifleurs aux diams de Bokassa. 04 janvier 2011