Il en est tant et tant qui te semblaient immenses Qui peut-être l’étaient, de sacrés monuments Te souvient-il encor ces sublimes moments Où tu vivais pour eux d’admirations intenses ?
Il n’était point de jours que tu ne les encenses Tu les a contemplés mais en leurs firmaments Les lueurs faiblissant comme feux de sarments Cessèrent d’éclairer sans que tu t’en offenses
Car cela arriva matin après matin Un peu comme un éclat qui doucement s’éteint Pour avoir trop brillé d’arbitraires aux cieux
Voilà que ces géants perdirent leur ampleur Et c’est toi qui un jour dus abaisser les yeux Afin que ton regard soit au niveau du leur.