Baladin frais tombé de la dernière averse Ou peut être un matin d’une autre avant dernière Tu n’acquis en passant que la bonne manière Mais non la profondeur qui secoue ou renverse.
Je t’ai accompagné aux routes occitanes -Le soleil te va bien- disais tu en marchant Et la cité dressée entrait dans ton plein chant Sous les murs, souviens toi, ondoyaient nos gitanes.
Je referai un jour cette route à l’envers Pour peu qu’il me revienne un monde merveilleux, Celui qui vit toujours quelque part en tes yeux Qui ne verront jamais que cent mille univers.
Je vivrai ma passion à les tous parcourir Eh oui, belle de jour ou de nuit, que m’importe, C’est le vent seulement, c’est le vent qui m’emporte Retiens-moi mon amour car je peux en mourir.
La légende me suit et parfois me rattrape Et je suis ce Vidal perdu, ou Ventadour, Un peu de la légende un peu du troubadour, Dans le creux de ma main le passé qui m’échappe.
Ils disent qu’on est faits de carbones et d’eaux On se voit comme on peut selon ses références Et moi je sais très bien qu’ils vivent d’apparences Mais qu’on est fait d’amour derrière nos rideaux.
Va, ouvre moi tes bras et je m’abriterai Ce bonheur dans le soir… ces cheveux qu’on dénoue… Toi qui m’as dis tout bas ce qu’il reste de nous Jamais je le sais bien je ne te quitterai.