Je sais fabuleux, Tous ces pays bleus Passée la brume qui se lève J’y crois et j’y viens Tant je me souviens Et tant tu restes dans mon rêve. Mondes colorés Profondes forêts, A tant t’aimer mon coeur je sais L’instant précieux, Au fond de tes yeux, Ce grand jour où tu renaissais.
Laisse les questions Sans les solutions Au vent d’Est, l’éternel supplice, L’or sur la colline Que le soir dessine En partant nous sera complice Pose sur ma lèvre Ce baiser de fièvre Qui va durer jusqu’à minuit Mes mains sur ton corps, Une fois encor Nous irons au bout de la nuit.
Pour l’amour le vrai, Je me coucherai Comme un grand saule s’abattant C’est ainsi la, vie, De soifs et d’envie, Je t’ai tant connue et pourtant… De t’avoir aimée En ce mois de mai Comme ultime et comme première, Mon cœur chancela, Et c’est pour cela, Que je mourrai dans ta lumière.
Dans ton monde de nuits sans jours J’irai me perdre pour toujours.