Si un jour en passant tu croises le malheur Dis lui donc que chez nous il peut bien s’arrêter Il y sera choyé et pourra ajouter Aux longueurs de nos maux, un peu plus de couleur.
Dis lui l’obscurantisme en première valeur De ce monde inhumain que veulent décréter Nos élus dans leur bulle en train de rejeter Cette loi qui tentait d’abréger la douleur.
Dis lui tout ça pour nous, de moins en moins actifs, Qui cherchons tout au bout de nos soins palliatifs Juste pour un moment, tout l’amour d’une main.
Nous avons tant lutté avant de dire adieu Aux espoirs d’être encor aux beautés de demain, Nous qui ne demandions qu’un peu d’aide au bon Dieu.