J’ai souffert Amérique en son vertige Andin, Asie me torturant de son Tibet esclave Notre Europe arriérée de concile en conclave Et puis l’Afro Asie Taliban-Aladin, Niaisant, lorsque tu es tombée en mon jardin.
Je vais tout attacher, toi, ta géographie, Au seul lien* qui encor me relie à la terre. Ne plus être que toi qui gardes le mystère En ton âme et aussi en ta morphologie, En tes seins haut plantés qui tuent ma nostalgie.
Juste joie du jour où ne se joua jamais Avec amour, amie, avant de vous connaître Notre pur sentiment comme un enfant à naître. Encore sans savoir, combien je vous aimais, L’écho me le disait « tout est fait désormais ».
Je n’attends rien de plus ou bien j’attends si peu Au sortir des hivers et du froid de leurs marbres… Ne rien savoir de plus que la sève des arbres Eau vive des torrents, ah ma mie il se peut Que je me noie aux mers si vagues de tes yeux.
Signature :
Reviens donc me chanter tes soifs de frénésie Ondine éclaboussant en mes sources adultes Garde moi pour vibrer le flot de tes insultes Et je te les rendrai en une poésie… Rien ne sera après, je jure l’amnésie.