Le soir déjà s’avance en un soleil oblique, Viennent les goélands jusqu’à frôler les eaux, Et l’horizon s’embrase à ces couleurs féeriques, Avant de se noyer aux profondeurs des flots.
Il n’est que le silence au monde des musiques Qui soit en harmonie en cet instant précieux, Et l’azur enflammé du couchant des tropiques, Nous offre ce tableau de la mer et des cieux
Et les dieux s’associent en leur divinité, Ils n’attendaient que nous avec nos yeux de gosses Pour dresser le décor de cette éternité, Où le ciel et la mer, vont célébrant leurs noces.
Et tu ne bouges pas, je te sens frémissante, Ton corps contre le mien, en notre union intime Demeurons fascinés par la magie puissante De cette heure et ce lieu et ce décor sublime.
Et le temps se suspend au rêve oriental, L’étoile dans tes yeux comme en son firmament Brille de mille feux en un bonheur total J’entends monter en toi, comme un gémissement.