La bulle d’eau qui crève aux étangs de la pluie Le ciel emprisonné qui cligne dans les flaques La douce matinée d’une journée de Pâques Et toi qui me souris dessous ton parapluie Et moi qui te regarde et moi, tout moi qui craque, C’est cela mon printemps…
Romance mon roman quand revient la saison, Mon amour mon amour, ah mon cœur pris au piège ! La débâcle engagée à la fonte des neiges Mon cœur qui bat toujours plus fort que de raison Prisonnier lui aussi de tant de sortilèges Les années s’ajoutant…
Que de toute illusion je garde l’arc-en-ciel, Mon enfance perdue, ah ma chère campagne Pourquoi fait-on ici des châteaux en Espagne Et pourquoi reçoit-on, en plein cœur, tant de ciel Ou bien ce grand vertige en l’à pic des montagnes De ce monde Occitan ?...
Dis, le sais-tu au moins que je me meurs de toi ? Ton absence marquée d’un jour supplémentaire En ce deuil de l’hiver, quand je ne puis plus taire Ces mots que j’entendais d’un médiéval patois Ma seule vérité, moi l’enfant solitaire Que j’étais en ces temps…