Vivre aujourd’hui jusqu’à demain Mais sans aucune certitude C’est une onde au creux de la main Un rien de mieux pour l’habitude Et voila plus de solitude. Et voila plus de solitude.
Tu passes un jour sans le savoir De l’espoir au jour que tu fus Mais tes yeux qu’ont-ils donc pu voir Ces rivages sont si confus À quoi riment tous ces refus ? À quoi riment tous ces refus ?
Tu parles pour dire précaire Le sentiment de l’arrivée Là bas l’aube n’est pas si claire Où l’étoile fut captivée Et en ta vie tôt archivée. Et en ta vie tôt archivée.
As-tu senti d’où vient le vent Cette brise qui s’est levée Ce jour tout comme auparavant Un mois une heure prélevée, Un peu de ta joie enlevée. Un peu de ta joie enlevée.
Promeneur frêle passager Qui regardais fondre le givre As-tu toujours ce coeur léger L’euphorie de ce passant ivre Et au fond cette envie de vivre ? Et au fond cette envie de vivre ?
Vois là naître au bord des paupières Ce petit sillon inconnu Que pèse l’usure des pierres Sur ton mal naître revenu ? Petit d’homme te voila nu. Petit d’homme te voila nu.
C’était ainsi pour ta naissance Déjà la gésine encerclée Déjà l’envie d’une croissance, Restera la photo bâclée Et la boucle sera bouclée Et la boucle sera bouclée
Vivre aujourd’hui jusqu’à demain Mais sans aucune certitude C’est une onde au creux de la main Un rien de mieux pour l’habitude Et voila plus de solitude. Et voila plus de solitude.