Voila que je m’éloigne et que nul ne le sait Le soir est tout en moi, déjà je m’indiffère Contre ce sentiment il n’y a rien à faire Mon silence rejoint le flot de mes pensées, J’ai passé tant de temps juste à vous satisfaire.
J’aurai passé ma vie à vous aimer, mesdames, Bien ou mal mais tant pis, l’ensemble est adjugé Qui dira l’absolu et sans un préjugé, Et tout ce qu’entre nous un jour nous décidâmes Il faudrait le savoir pour mon amour, juger.
C’est vrai je fus jaloux mais le sein de ma mère Nul jamais ne m’a dit qu’il faut le partager Et ce sein fut pour moi bien plus qu’alimentaire Il fut toute raison, bouée au naufragé Qui depuis le début se vouait à la terre.
La mort s’en vient toujours par la dernière porte, Les chaine si tendue qu’ensemble nous brisons Nous libère de nous et nous fraternisons Avec l’eau et la terre et le vent qui emporte Le cœur bien au-delà des murs de nos prisons.
Je serai susurré au vent doux des collines Écoute mon ami, écoute en t’en allant Écoute ma prière aux airs de Bob Dylan La complainte de l’homme en sa vie orpheline Qui va se consumer au soir étincelant. Le 02 février 2012