Je plonge dans le gouffre au fond de tes yeux verts, Je m’y noierai peut être il me faudrait si peu, Un zeste d’abandon au bord d’un doux aveu, Ou l’oubli d’un instant pour nos cœurs découverts
Lirions nous l’avenir comme aux livres ouverts En ces brumes couvrant notre éternel adieu Au soir de ce soleil jetant son dernier feu Et mourant de chagrin en nos regrets pervers
Ne plus pouvoir rester, ignorer le partir, Etre sans le savoir espoir et repentir Et vivre tout cela comme une humble pénombre
Va s’épanouiront pour nous d’amères fleurs En nos jardins secrets de lumières et d’ombre Quand nous irons mêlant nos rires et nos pleurs.