Rien qu’à crier ton nom encore mon cœur sait Où le jour s’est couché un matin de novembre Sans toi, vois, il fait froid ce soir dans cette chambre Et si j’ose poser du rose à mes pensées. Tout est dans le décor, visions bouleversées, Ton portrait accroché à ce bois qui sent l’ambre, Enchante en clair obscur mes songes dispersés.
Mais à qui souris tu sur cette photo là ? On pose je le sais, pour rien assez souvent N’avons-nous de regards que la vie nous vola ?
A tant vouloir courir après toi dans le vent, M’est avis que j’ai du perdre mon passe port Ou clandestin qui sait, j’embarque au dernier port Un simple aller sans suite où vont se dissolvant Rêves et souvenirs au sein des soleils morts.